
Les investisseurs relativisent-ils trop le risque d'inflation ? (© Fotolia)
Le CAC 40 a dépassé les 7.000 points, mais la hausse des prix se prolonge et menace l’avenir.
Records : l’indice CAC 40 a franchi pour la première fois de son histoire le seuil des 7.000 points le 5 novembre, après avoir enregistré une septième séance consécutive de gains – une série inédite depuis avril 2019.
Caracolant en tête des indices mondiaux en 2021, il gagnait, en clôture du 9 novembre, près de 27% depuis le 1er janvier, effaçant tour à tour son pic d’avant-crise puis son record historique du 4 septembre 2000. Seuls les indices majeurs américains parviennent à lui tenir tête.
Porté par les bons chiffres de l’emploi et la perspective de traitements anti-Covid disponibles en pilules, le S&P 500 gagnait, sur la même période, 25,2% depuis le début de l’année et le Nasdaq Composite 24%.
StagflationContrastant avec cette euphorie, un terme très anxiogène revient de plus en plus fréquemment dans les propos des économistes et des stratégistes. En pleine embellie boursière, le risque de «stagflation», qui traduit la juxtaposition d’une inflation forte et d’une croissance économique très faible, fait actuellement l’objet de tous les commentaires. Cette hypothèse, qui nous replonge dans les années soixante-dix et ses deux chocs pétroliers, semble, au premier abord, avoir peu en commun avec la situation actuelle.
Mais par le jeu des anticipations, le risque de stagflation pourrait prendre forme à
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